Abeille maçonne aussi appelée Osmie
L’abeille maçonne, appelée aussi osmie (de son nom latin Osmia sp), appartient à l’ordre des hyménoptères qui regroupe les abeilles et les guêpes. Les entomologistes ont recensé à ce jour 350 espèces d’hyménoptères dans le monde, dont 23 espèces au Canada.
Appartenant à la famille des mégachiles, l’abeille maçonne se différencie des autres abeilles et bourdons (Apidae-Andrenidae et Colletidae) par la présence de deux cellules submarginales sur ses ailes antérieures. Les autres familles en ont trois.
L’abeille maçonne est solitaire, contrairement à sa cousine l’abeille domestique qui vit dans des ruches avec une hiérarchie sociale sous forme de castes.
Description de l’abeille maçonne
L’abeille osmia mesure entre 6 et 18 mm. Son corps et ses pattes sont velus et arborent une belle couleur métallique bleue, verte ou noire selon l’espèce. Le corps est velu et massif. Les mâles arborent de plus longues antennes que les femelles. Quant aux femelles, leur corps est plus massif que celui du mâle. La larve est dotée d’un corps blanchâtre cylindrique en forme d’un C, sans pattes.
Les osmies ne sont pas dangereuses pour l’homme. Elles piquent rarement et leur piqûre n’est pas douloureuse, contrairement à celle des guêpes ou des frelons. Des entomologistes font actuellement des recherches pour en développer l’élevage, car elles sont bénéfiques pour la pollinisation des fleurs et elles ne sont pas nuisibles à l’homme.
Reproduction des abeilles maçonnes
Comme leur nom l’indique, ces abeilles ont une grande habileté dans la construction des nids. L’osmie femelle utilise des trous ou des excavations déjà existants pour y cacher sa progéniture. Elle construit plusieurs alvéoles sous forme de petites chambres en forme de cocon pour y pondre un œuf. Une fois le nid construit, elle emmagasine du nectar et du pollen pour que la future petite larve puisse se nourrir et se développer. Elle pond un œuf par alvéole et referme le nid avec un couvercle réalisé en argile, d’où son nom « abeille maçonne ».
Le nid est recouvert d’un bouchon de boue hermétique afin que la larve puisse se nourrir et se développer dans les meilleures conditions. Les larves se nourrissent du nectar laissé par leur mère et élaborent ensuite leur cocon. Bien nourries, les larves ont la force de muer en plusieurs stades pour se transformer en nymphes.
L’abeille maçonne adulte vit quelques semaines, le temps de se reproduire et de pondre.
Mode de vie des abeilles osmia
Les abeilles maçonnes sont très actives pendant la période de printemps. La nourriture des osmies est constituée de nectar de fleurs et de pollen. On les retrouve donc tout naturellement dans les champs et les prairies. Elles sont friandes de bleuets (Vaccinum sp), canneberges et autres espèces d’éricacées. Elles peuvent aussi visiter les fleurs de fruits et de légumineuses. Certaines espèces d’osmia sont monolectiques (ne visitent qu’une seule fleur) ou oligolectiques (visitent plusieurs fleurs n’appartenant qu’à la même famille).
Ses principaux prédateurs sont les oiseaux, les araignées, les mammifères insectivores, les amphibiens et les guêpes sapygides, torymides et mutillides.
Nid d’osmia dans votre jardin : conseils de l’exterminateur
Les abeilles maçonnes transportent le pollen sous leurs pattes et permettent ainsi la pollinisation des fleurs. Il ne faut donc pas les tuer, car elles jouent un rôle très important pour le renouvellement de la flore et de la biodiversité.
De plus, les abeilles osmia ne sont pas agressives et piquent très rarement. Leur piqûre n’est d’ailleurs pas douloureuse, contrairement aux piqûres de frelons ou de guêpes.
Il est donc conseillé de déplacer le nid dans un lieu qui ne vous gêne pas, mais sans tuer la larve à l’intérieur.
En cas de doute, contactez votre exterminateur, expert en gestion parasitaire. Ce professionnel saura distinguer un nid de guêpes de celui de frelons, d’abeilles domestiques ou d’osmia.
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